Photonique durable : intégrer des considérations éthiques et environnementales dans la R&D
Karin Hinzer
Fondatrice et Directrice du SUNLAB
Karin Hinzer a obtenu son baccalauréat, sa maîtrise et son doctorat en physique à l’Université d’Ottawa (Ontario, Canada) en 1996, 1998 et 2002, respectivement. Elle est vice-doyenne à la recherche de la Faculté de génie et professeure à l’École de génie électrique et d’informatique avec une nomination conjointe au Département de physique de l’Université d’Ottawa. Elle a aussi la Chaire de recherche universitaire sur les dispositifs photoniques pour l’énergie. Ses contributions pionnières en physique expérimentale des points quantiques ont mené à la publication de deux articles marquants dans la revue Science. Elle a acquis une vaste expérience dans la conception et la fabrication de dispositifs semi-conducteurs du groupe III-V au Conseil national de recherches du Canada, chez Nortel Networks puis à Bookham (maintenant Lumentum). Les stratégies de réduction des coûts et la liaison avec des installations de fabrication distantes figurent notamment dans son expérience de l’industrie.
La professeure Hinzer s’est jointe à l’Université d’Ottawa en 2007 où elle a fondé le SUNLAB, le premier laboratoire canadien de modélisation et de caractérisation de dispositifs optoélectroniques et de systèmes photovoltaïques de nouvelle génération. Sa recherche consiste à développer de nouvelles façons d’exploiter l’énergie solaire. De 2007 à 2017, elle a été titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau II sur les nanostructures photoniques et les dispositifs intégrés. En 2010, elle a reçu le premier prix canadien de l’énergie avec son partenaire industriel Morgan Solar pour le développement de panneaux solaires plus efficaces. En 2015, elle a reçu le prix de jeune chercheuse du ministère de la Recherche et de l’Innovation de l’Ontario pour ses contributions aux domaines des dispositifs photoniques et des systèmes photovoltaïques et en 2016, elle a reçu le prix de jeune chercheuse de l’Université d’Ottawa. Elle est membre du Collège des nouveaux chercheurs, artistes et scientifiques de la Société royale du Canada et membre séniore de IEEE. La professeure Hinzer est la chercheuse principale du programme collaboratif de recherche et d’expérience de formation du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada intitulé « Formation en optoélectronique pour l’énergie : de la science et de l’ingénierie à la technologie » (CRSNG FONCER TOP-SET, 2017-2024), un programme de formation multidisciplinaire impliquant trois universités qui a formé jusqu’à présent plus de 150 étudiants et boursiers postdoctoraux.
La professeure Hinzer est éditrice à la revue IEEE Journal of Photovoltaics. Elle a publié plus de 210 articles scientifiques, formé plus de 170 membres de personnel hautement qualifié et son laboratoire a donné naissance à trois entreprises canadiennes du secteur de l’énergie. Ses intérêts de recherche comprennent les nouveaux matériaux, les sources lumineuses et les détecteurs de lumière à haut rendement, les cellules solaires, les modules solaires, les nouvelles architectures de réseaux électriques et les convertisseurs de puissance.
Antoine Ramier
Spécialiste scientifique et des systèmes chez GHGSat Inc.
Antoine Ramier est spécialiste des sciences et des systèmes chez GHGSat Inc., le leader mondial de la détection haute résolution des gaz à effet de serre depuis l’espace. Ses responsabilités incluent le développement de la prochaine génération d’instruments de détection de gaz, la caractérisation de leurs performances au niveau des composants, des instruments et de la constellation, et l’amélioration de la qualité des produits de données grâce à des stratégies de modélisation physique et de traitement des données. Il est expérimentateur avec une formation en physique appliquée et est titulaire d’un doctorat de la division Harvard-MIT des sciences et technologies de la santé, où il a travaillé sur les applications de détection optique et d’imagerie.
Khaoula Fdil
Scientifique d’applications chez ABB
Khaoula Fdil est scientifique d’applications pour la ligne de produits ICOS chez ABB ainsi que candidate à la profession d’ingénieur.
Elle a obtenu son diplôme d’ingénieur en photonique à l’ENSSAT-Lannion en France, ainsi que son diplôme de maîtrise avec mémoire en génie électrique à l’Université Laval. En plus de sa maîtrise, elle a travaillé en tant qu’auxiliaire de recherche sur les systèmes de spectroscopie en double-peigne des fréquences.
Soucieuse de l’environnement, elle rêvait de travailler sur des instruments « concrets » et pas seulement « académiques », c’est ainsi qu’elle a commencé à travailler chez ABB sur la ligne de produits « ICOS : Integrated Cavity Output Spectroscopy ». Ces appareils permettent de quantifier des gaz à l’état de trace, tel que : le méthane, le dioxyde de carbone, l’éthane, etc.
Raman Kashyap
Polytechnique Montréal
Son expertise couvre un large éventail de sujets, notamment l’optoélectronique et la photonique. Ses principaux sujets de recherche concernent l’optique non linéaire, les capteurs optiques, les fibres optiques, les lasers, l’ablation et la modification des matériaux par laser fs, les fibres à réseaux de Bragg ultra-longs, ainsi que le refroidissement plasmonique et laser. Ces technologies visent à permettre des communications optiques spatiales plus efficaces et à améliorer notre réseau de télécommunications pour obtenir une plus grande largeur de bande tout en consommant moins d’énergie.
Carole Brunet
Polytechnique Montréal
Le changement climatique nous amène à réinventer notre avenir. Mon rôle, en tant que citoyenne du monde, est de partager mon expertise scientifique en matière de durabilité inclusive, en me concentrant sur la croissance verte et les énergies renouvelables dans les communautés. Ces dernières années, j’ai acquis une expertise en génie industriel et créé des outils pour évaluer la durabilité des systèmes en vue du bien-être des personnes.